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DES CONNAISSANCES DE L’HOMME.


SECTION III.

De l’intelligence, des objets qu’elle emploie, et des phénomènes auxquels elle donne lieu.

IL s’agit maintenant d’un ordre de phénomènes très-singuliers, et même fort différens de tous ceux que l’organisation présente ailleurs, en un mot, d’une réunion de facultés organiques du premier ordre en éminence ; facultés qui constituent les plus beaux phénomènes auxquels le pouvoir de la nature ait pu donner lieu, et qui nous sembleraient elles-mêmes des prodiges dont nous chercherions la source ailleurs que dans la nature, que dans le pouvoir de l’organisation, s’il n’était certain que, hors de ces deux objets, nous ne pouvons rien observer, et si nous ne savions qu’il se produit des phénomènes du même ordre dans les animaux les plus parfaits.

La réunion dont il est question embrasse quatre sortes de facultés distinctes, savoir :

1°. Celle qui constitue ce qu’on nomme l’attention ;

2°. Celle d’acquérir et de se former des idées