Page:Système analytique des connaissances positives de l’homme, restreintes à celles qui proviennent directement ou indirectement de l’observation.djvu/206

Cette page n’a pas encore été corrigée

aux impressions qu’elle produit ; et d’une réaction qui ramène tous les mouvemens en un lieu particulier, ces phénomènes cependant proviennent d’un ordre de choses, ainsi qu’on l’a vu ci-dessus, tout-à-fait opposé à celui qui donne lieu aux sensations. Ici, effectivement, la cause affectante agit immédiatement et uniquement sur le foyer commun du système nerveux, et jamais sur l’extrémité des nerfs qui vont s’y rendre ; ici, encore, les réactions de tous les points rapportent instantanément et simultanément au même foyer tous les mouvemens excités ; cet ordre de choses est donc inverse de celui qui produit la sensation. Enfin, pour cette dernière, la cause affectante est bien reconnue ; son action est celle d’un corps physique qui, en contact avec des parties de l’organisation, ou parvenant à les pénétrer, tend à les écarter, à les séparer, ou c’est une cause de tiraillement qui a la même tendance ; ici, au contraire, la cause affectante est positivement assignée ; on peut être assuré qu’elle est physique, et cependant son mode d’action n’est encore que présumé.

Bien différent du sentiment d’existence, on ne saurait remarquer le sentiment intérieur qu’aux époques de ses actes, c’est-à-dire, que par un contraste entre les paroxismes des phénomènes