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en peut ressentir de tout degré, depuis le plus faible, ou dont l’impression est le moins perceptible, jusqu’à celui qui cause la plus vive douleur. Il y en a parmi elles qui nous plaisent, nous sont agréables, et souvent même qui nous servent, en excitant temporairement certaines de nos fonctions organiques, pourvu qu’elles soient retenues dans des limites au-delà desquelles elles ne pourraient que nous nuire ; d’autres nous affectent d’une manière contraire ; enfin, d’autres encore causent nos maux physiques, nos souffrances de tout degré.

Les causes affectantes qui occasionnent ces sensations sont d’une diversité presque infinie, et néanmoins la plupart sont déterminables ; aucune même n’est essentiellement hors de la portée des connaissances que nous pouvons acquérir, tout ce qui est physique étant réellement dans ce cas. Selon les circonstances qui les amènent, ces causes agissent sur nous, les unes du dehors sur les parties externes de notre corps, et ce sont toutes les sortes d’agens extérieurs qui peuvent nous affecter circonstanciellement ; les autres, au contraire, sur nos organes internes, et leur véhémence, ainsi que leur diversité de tous les genres et de tous les degrés, peuvent causer les maux qui accompagnent les incommodités et les