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de leurs fonctions réelles, est pour nous à peu près inextricable ; aussi l’anatomie n’a-t-elle presque plus de prise à leur égard. Les fluides subtils retenus dans ces parties, et qui s’y meuvent diversement, échappent tout-à-fait à nos sens, à nos moyens, et nous serions tentés d’en nier l’existence, si nous ne savions positivement qu’à l’égard de tout acte organique, des solides seuls ne peuvent rien opérer, et qu’il s’agit toujours de relations entre des fluides en mouvement et des solides quelconques d’où résultent les phénomènes de ces actes. Mais si, dans l’organisme distinct mentionné ci-dessus, les organes, pour ainsi dire, grossiers, qui le composent, ont été assez facilement reconnus, ainsi que les fluides liquides qu’ils contiennent, et si, ensuite, les résultats de leurs fonctions particulières nous ont offert des phénomènes qui, quoique non toujours expliqués dans le mécanisme de leurs causes, nous ont paru concevables et d’accord avec les lois physiques, il n’en est pas de même de ceux qui appartiennent à l’organisme dont il s’agit maintenant. Ceux-ci, effectivement, non-seulement ne sont ni connus ni déterminés dans leur structure, dans les divisions de leurs parties, dans la nature des fluides qu’ils contiennent, etc., mais leurs fonctions donnent lieu à des phéno-