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que le sentiment intérieur qu’ils possèdent produit en eux ; les autres enfin irritables, sensibles et intelligens, ce qui les rend capables de se mouvoir par des actes de volonté, quoique le plus souvent ils agissent sans préméditation ;

9°. De n’avoir aucune tendance, dans le développement de leur corps, à s’élancer perpendiculairement au plan de l’horizon, et de n’avoir aucun parallélisme dominant dans les canaux qui contiennent leurs fluides.

Tels sont les neuf caractères essentiels qui sont généralement propres aux animaux, et qui les distinguent éminemment de tout végétal quelconque, ces neuf caractères étant tous en opposition et contradictoires à ceux qui appartiennent aux végétaux. ( Hist. nat. des anim. sans vert., vol. I, p. 111 à 113. )

Relativement au phénomène très-singulier des mouvemens par excitation, dont les animaux seuls fournissent un exemple, nous renvoyons aux développemens que nous on avons donnés dans l’introduction de notre histoire naturelle des animaux sans vertèbres au lieu cité. Ici nous nous bornerons à exposer les axiomes qui suivent :

1°. Nulle sorte ou nulle particule de matière ne