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nature. La différence des types dont elle fit usage à l’égard de l’une et de l’autre de ces branches produisit les éminentes distinctions qu’on a remarquées parmi elles.

Obligée, de part et d’autre, de commencer par l’institution des objets les plus simples en composition de parties, par les consistances les plus frêles, ainsi que par les moindres tailles des corps que ces objets constituent, la nature a ensuite, conformément à sa tendance constante, modifié de plus en plus, enfin compliqué graduellement la composition des objets dont il s’agit. Ainsi, par cette voie, tous les corps vivans, quels qu’ils soient, reçurent successivement l’existence. Ce fut donc la différence des types primairement institués qui amena les grandes distinctions qui s’observent entre chacun des deux règnes des corps vivans.

Que le type premier du végétal soit simple, ou double, ou triple, comme cela pourrait être, si la nature a commencé les végétaux par une seule branche, ou par deux ou par trois, ce type est néanmoins, par la composition chimique de ses parties, totalement dépourvu d’irritabilité. Ce même type n’est point déterminé, et probablement ne saurait l’être ; mais c’est parmi les byssoïdes, les fungoïdes, et peut-être les lichénacées,