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presque égales, mode qui n’a lieu que dans les plus imparfaits des êtres doués de la vie ; ensuite l’on y ajoute celui des séparations de parties isolées, lequel constitue ce qu’on nomme la gemmation. Ainsi les corps vivans les plus simples en organisation sont, les uns des fissipares, et les autres des gemmipares. Parmi ces derniers, on voit d’abord des gemmipares externes, et ensuite des gemmipares internes. Nous pensons que c’est à l’aide de ceux-ci que la nature s’est procuré les moyens d’amener la formation des embryons qui, pour posséder la vie, exigent une fécondation préalable. Ces embryons, généralement renfermés dans une ou plusieurs enveloppes, qu’ils sont obligés de rompre pour naître ou paraître au dehors, ne sont plus comme les gemmes ou bourgeons, de simples séparations de parties qui, sans rien déchirer, n’ont qu’à s’étendre pour former de nouveaux corps.

Nous avons reconnu que les embryons exigent l’influence d’une fécondation pour pouvoir posséder la vie. Maintenant nous dirons qu’il nous paraît probable que la fécondation n’ajoute à l’embryon aucune partie quelconque ; qu’il tient toutes les siennes du corps même dans lequel il fut formé, et qu’il ne reçoit de la fécondation qu’une certaine disposition dans ses parties qui les