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non plus que celle d’aucune partie d’un corps ; et nous avons fait voir qu’elle n’est autre chose qu’un phénomène physique résultant de deux causes essentielles, savoir :

1°. d’un état et d’un ordre de choses qui existent dans les parties du corps en qui on l’observe ;

2°. d’une cause motrice ou provocatrice de mouvemens successifs dans l’intérieur de ce corps.

Ainsi la vie subsiste dans ce même corps tant que l’état de ses parties et l’ordre de choses nécessaire à l’exécution des mouvemens vitaux ne sont point détruits, et tant que la cause provocatrice de ces mouvemens continue d’agir.

Telle est donc l’idée que nous devons nous former d’un corps vivant, en général, c’est-à-dire, d’un corps essentiellement organisé et qui jouit de la faculté de vivre ; telle est surtout celle que nous devons prendre de ceux de ces corps que la nature a su produire directement ; car, dès que ceux-ci existèrent, ils donnèrent lieu successivement à la formation de tous les autres. Voyons effectivement ce que l’observation nous apprend à l’égard de la reproduction de ces corps.

La génération sexuelle s’opère sans contredit par des moyens et des lois physiques ; néanmoins les phénomènes singuliers qu’elle présente, ainsi que le mécanisme qui y donne lieu, nous semblent des