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La Carte professionnelle d'Identité et les Journalistes étrangers (suite)

« Cente afiiruation rédigé: de la sor- te ausait laissé en tiehors la sitnatlan de Los CaRarades étrangers collehurant à des journaus élrangers. Ta Joi, igrore, mais : prut consldérer qu'elle les trappe Ldirecacment en ne prévoyant pas pour cIx la jus:ification qu'clle rend nécessalre aux journalis'es françxis. s Qkuu pzut-cu jare pour sortir des Jitt- cullés qu voas RO.S Aalez ? 11 csl 2oa- jilèlémen: umpossibie deencre le tomaine d'att:lbation de la carte français: puisque la hut séterminé de la fagan la pius toræelle les o:ditions yui doveur êue: cxItées. MMais Cu somme, de jusi s'ayit- il ? La quislion scrait plus daire si 1dus pouvio15 ilire qur la carle n'est obligazoire Lue penur ies jmrnallsies français. li nous fau: pour vela 'nigliyer :

  • 1o le cas les journaliss trançais qui

, en eiet, les


ne collahanat qu'à des journalux étran- gers paraissant à l'étranyer, mais je crois qu'ils sont frès peu mimbrelux, si méme it et existe, et de loule raçoıı, nous ne púuvons riéa puut eux :

  • 2 ie fail gu'il y a des juurualisies

élrangers qui penvent aveir la carte com- me ollabo:ant' à des journaux françiis ou étrangeis paraissant es l'ranx, mais c'est une exiension élable par la loi elieménie ct q ae poi pas atcine a principe.

  • Nous élablirous done gue ks journa-

asles étrangers ne pouvant pas, sul cir- COislances xreptionnellrs, voir fa rarlc, gu'elle ne dnil ilone pas leur être rixlatmée ei gu: les alministratiuns qui aul lubi- luelleneni à KI temr compe, doivent Con- sidérer cotame lui étaul èquivaicuk, dans

  • cas, telle jussitica:lon siur laqurile fes

cOtasssions de presse tirangeres se seraient


mIsIs d'accord: tarte de syncirat, attesta- iọn đéliyréc par le servies de presse des Aftsires élrangères, carle internasienale de la F.L.J. délsvrte. par les dites associauans, ctc..

  • Nuus symnies tout dlaposés, mon cher

Présdent, à vous aider à obtenit une 3n- tistaclion complete et légilame sur ce point com:: sur tout sutre. J'espire que vous n'en ayet jamaia douié, pas pius que du regret qu: nous poltvois avor à penser que TIUE aVons pu alarmer nos excellents c2- morailes de la presse éirangére à la dé Iens: ties:juels vors consicrcz un dévone tricn: et une 1gilance qui ne sont jamats Cn défaut. • Croyez, etv. Le Secréluire Géréral, Steptien VALOT.

La censure du temps de guerre et les Journalistes


Il n'est maiheureusument pus stsurle d'imaginer qu'il puisse y avinr une ou- v:lle guerre, et il esl à prévoir aussi gue sil y uvuit une nousetle guerre, 1noux Coiailriens à ooivu la ceusuv: de la f'resse. Du msias l'alministralion dent c'est l'alfaire la privoil, efle, et la préparn, On ne saurait le lai rgrocher; Itais nous avous Loujourn EKunsiliré qu, dans le eas où la censure est un nal uécessaire, el: est moins auisible d'élre confiée des jeuraulistes, qui savent ce qu'on peut faire dans al orire d'idées, et ca qu'on ne peut pas fuire, el qu'on ne doit mene pus essaver de Cuire, Or, de cefle: véciié, à laquelle cepen- dani. Ja guerre lernidre a apporté une éclatante déounsteation, l'administratin Sompétenle e seulile pus se douler, si nous 1 crovuus du tmoins l: spiri- luet résil que nous l'ail un unaradı: tle: pravine: d'un + uxercia: de oolsilisa lion aqueel ia élé amené à premtre part non jas dans an role d'exúculant, 1mais au litre, si l'n nous prrmet elle exjuru:ssiou, de « uxıbayu . Un de nos conirires, secrétaire de ré- daetien d'us jonrnal du ennter, nous écrit:

  • Nons avons réveonnent assislé ici

méme à ane scène yu: j: suis ehargó par Dics murades, de vous rappxorter pour que le Syndicat en tire évenlu:l- Tenent. l'enseignanent qu'elle comporle. e Sous la direelion d'un olficier d'Elal najor, une dizuins de réservistes (n0- Euires, induslriels, ete..) sant venns au jouraat leur role de s cunseur > en cas de mo- bilisation. s'instruire cl répéter a Ce fut, vous le penscr, quelque clOse di: lamentable. La naivelė de ces Cus li, leur ignorance, uous ont Jaissé l'inı- pression qo'ils auraient tenul à apprn- dre, el qu'en as de guorre, lu eonfec- tion d'un jouenal deviendrail, sus le (xon|role de tels personnages, quelyue chose de praliguenient inpässilile. Paint

ks vu: pluS sérieux : il serait emantin

«le lus irompi:r, quitte à risquer des sanclions, mais évent nellement le mal serail fait. » El aotre contrère conclul : « l'ourquoi le S.X J. 1e terait-ii pas pne demande a près du Minislre Je la Guerre

alin que les vrais jonruatistes soient affec- tis, cas de mobilisatinn, au jesle ni toura cnmnuisSRs pruinasinuuellrs Irouve raient a s'emplouver altlemeel ? » Le l'etsintent Georges floureion a transmis celle sugueslints à nutre cunarule Bruchnrd (i, apres plnsisurs demaudea, a otlenn dn t. Ir Sinistrr de la fiue re. lo réponse sui- vante : Paris, le 17 décumbre 3lon cuer collegue et aumi,

  • Vous aver Lien voulu ne communi-

quer une rerquéle de M. lkrurilon, pG sident du Syuclical Nalional des Jour- nalistis, relalive à la CAISr: cn cas ite wold isalion.

  • J'ai Phonneur de vous faire commal-

ue que les officiers apparteuant aux . Conimissions de Contr3le des Intor. Dtions > ont pour rôle de veiller. ca temps de guerre, à ce qu: les urlirles proposes Jar la l'resse resgurel ent les exigences ik: la Défeuse Nulimale dé fiuiex par la Presidesee du Service géuéral d'informatious. • P'our assurer ce controle. i) snifil donç de désigner des olficiers de réserve qualilies par leur culture, lenr tacf et leur jugemeul; ils sont choisis par les CAnumandauls de négiou parmi lės offli- ciers de réserve des classes très an- ciennes prėsentanl ces garanties ; il est difficile de limiter leur recrutement en n faisant appel qu'à dis journalisles. Veyus pxinvez étru ussuré loulelois, qu'il seru lenn eXsple, eluns laule la muxure du fessible, des sugostious de M. Bour- don . Conscil Ou pourrait cliscuter sur la logique un peu spéciale de M. le Ministre de 11 Guerre, on plutôl de son buseau. l.e DONG que uous avous souligné est par- liculjérement savoureux. : il s'eit de oncilier, eu Lemps de guerre, los ini- lialives de la Presse et tes exigences pas néoessaire de savoir ce que cest que la f'ress, IEn verlu de quoi, sans doule, les jonrnalisles de lu réserve s'en iront, en lemps de guerre, casser les cailloux sur les routes. Nous avoas deji counu cela. lerritoriole


Les Journalistes Tunisiens possèdent un statut professionel inspiré de la loi trançaise Nous avions JIaguero proleste iutre l'application à nos confrures lunisions d'un statul pralessisnnet qu nuuN pa- rujssait faire un part beaucoup trou large à l'inlervention du pouvoir cen- tral. Au momint ou l: résidont actn:l, AL. Guilkoa, fut znonuns à Tunis, le prést- clent du Sytlical Natiouat fil auprès de lui une démarehe pour appeer sou atlenlion sur ia wicessité de douner tux jonrualistes frangujs travaiuanl dans ta Regenee un stal ul beuuxnp plus proche dans son esprit el dans ses stipulations, de la loi trançaise du 29 mars 1935. M. le Risjlent Géué:al Guillon voulut bieu assei er Georges Boordon de l'in- térét qu'it porlait ette question. En eft:l, le 21 asât 1937, le Jouraat Officier tunisien publiuit un décrat beylical abio-

  • ant exprexsément les décrets t arrétés

de 1935 et se riferunt a la loi trunraise du 2) mars. Dutts sus oonsilerants, le théered constate fa suéeessifé te garaulir aux journalistes des conditions de: tra- vait compaliblus avec lu dignité de leur profession. Le déeret tunisien, qui jurte la dales du 1 aual JU37, ést Ju repruduclion à peu pris textiietle de notre lun du 29 mars 1935, aec stulement ks udapta- rions 1ócessities par les inslilutions tuni- sivntes. Il e: nens reste plus yu'd souhailer que nos confrères malocains soient très prnchainument à teur lou: appelés à bệnificier de ce slatul qu'ils reclament depuis longlémups. Qui n'a pas la Carte d'idenfité ne peu! être considéré comme Journaliste