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NUMÉRO 123
JANVIER 1938
21e Année

le journaliste

Organe du Syndicat National des Journalistes

Association de Défense et de Discipline Professionnelles FONDÉE EN 1918

Parait tous les Mois Compte Chèques Postaux : PARIS 659.78 Téléphone GUTENBERG 41-38

5, Rue Coq Héron, 5 (Rue du Louvre, 17-19) PARIS (1er) Bureaux ouverts de 10 h. à 19 h. Samedi de 10 h. à midi.

Un Journaliste digne de ce nom

prend la responsabilisé de tous ses écrits, même anonymes, tient la calomnie, la diffamation et les accusations sains preuves pour les plus graves fautes professionnelles, n’accepte que des missions compatibles avec sa dignité professionnelle, s'interdit. d'invoquer un titre ou une qualité imaginaires pour obtenir une information, ne touche pas d'argent dans un service public ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’être exploitées, ne signe pas de son nom des articles de pure réclame commerciale ou financière, ne commet aucun plagiat, ne sollicite pas la place d'un confrère ni ne provoque son renvoi en offrant de travailler à des conditions inférieures, garde le secret professionnel, n'abuse jamais de la liberté de la presse dans une intention intéressée. (Déclaration du Syndicat, Juillet 1918).

LES VINGT ANS DU S. N. J. SERONT FÊTÉS LE 27 MARS

Le 10 mars prochain. Il y aura vingt ans qu'un certain nombre de journalistes, dont beaucoup portaient l'uniforme, se réunissaient, en pleine guerre, dans les salons d'une administration de la rue de Châteaudun, sous la présidence de Louis Latapic, pour procéder à la constitution du Syndicat des Journalistes.

Les statuts votés, Ernest Charles élu secrétaire général, le Syndicat était fondé.

Dix ans après, le 17 juin 1928, une assemblée générale extraordinaire le proclamait Syndicat National, et, quelques jours plus tard, un grand banquet célébrait cet événement, le banquet des Dix ans, qui fut, sous la présidence de M. Edouard Herriot, alors ministre de l’Instruction publique, et en présence des président du Sénat et de la Chambre et de nombreux membres du Gouvernement, une éclatante manifestation syndicale.

Déjà notre jeune syndicat avait de brillants éclats, de service. Au lendemain de la guerre, il avait obtenu du Parlement la loi sur les loyers des intellectuels ; en 1925, il avait fait voter

(sans débats, déjà !) la loi sur repos hebdomadaire des journalistes; en 1926, il avait créé la F.I.J. ; en 1027, il avait travaillé en premier rang à la fondation de la Caisse Générale des Retraites, et il venait d'achever l'élaboration d'un projet de Convention collective en 51 articles qui allait etre remis, la semaine suivante, à la Fédération patronale.

Comme il fêta ses dix ans, le S.N.J. célébrera ses vingt ans. Ainsi eu a décidé le Conseil d’administration dans sa dernière séance de l'année.

Un grand banquet réunira ses membres, et comme nous souhaitons que la province y soit abondamment

Sommaire :

Les vingt Ans du S.N.J.

Les résultats du ??? sur l'affiliation à la CGT

Les élections à la

L'application de la convention collective

La réglementation des règles (??) de travail

F.I.J (?) comité exécutif de Vienne

La carte professionnelle d'identité et les journalistes étrangers

Vie des sections

Les séances du conseil d’administration


représentée, la date en a été fixée à la suite de l'Assemblée Générale annuelle, qui se tiendra le dimanche 27 mars. À tous nos camarades, ceux de Paris comme ceux de la province, nous demandons de retenir cette date et d’être de la fête. Les plus grandes facilités de voyage seront assurées aux camarades des départements.

En ces dernières années, que d'événements heureux pour notre profession ! Dépôt, en 1933, de la proposition de loi Guernut ; en 1934, le rapport Brachard ; en 1035, la loi du 20 mars ; en 1936, le décret d'administration publique et la carte d'identité professionnelle ; en 193,. la Convention collective. Le Syndicat National a bien employé son temps. Le journalisme français est organisé. Seul, le S.N,J. a qualifié pour parler eu son nom. Ce qui était espérance en 1918, programme en 1923, est devenu, en 1938, réalité,

C'est cette ascension, c'est cette réussite qui sera fêtée le 27 mars. A celle fête, qui sera celle de tous, nous voudrions que pas un des nôtres ne manquat.