Page:Sylva - Les Pensées d'une reine, 1882.djvu/52

Cette page a été validée par deux contributeurs.

luxe ; la femme européenne, une bête à deux fins.


III


En se donnant, la femme croit donner un monde, et l’homme croit avoir reçu un jouet ; la femme croit avoir donné une éternité, et l’homme croit avoir accepté le plaisir d’un moment.


IV


Peut-être la grande sensibilité des femmes provient-elle du surcroît de magnétisme dans leur système. Ce sont des boussoles vivantes, tendant vers leur pôle ; mais les déviations sont fréquentes.