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de vieilles pensées qui semblent leurs aïeules.

Mais comment chercher la vérité, ou l’envers de la vérité, sans se rencontrer avec d’autres chercheurs ? Puisque j’ai emprunté des comparaisons à madame Swetchine, je continuerai.

Elle s’est heurtée à Proudhon de la façon la plus saisissante.

Celui-ci a écrit quelque part :

« Les révolutions n’atteignent leur but qu’en le dépassant. »

Madame Swetchine dit, de son côté :

« Les caractères passionnés n’atteignent leur but qu’après l’avoir dépassé. »

L’idée est la même, et l’expression est semblable. Accusera-t-on Proudhon d’avoir puisé dans le sac à fermoir de madame Swetchine ? Est-ce la dévote qui a fouillé le philosophe impie ? Non.

Que la reine de Roumanie ait des ren-