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arrivé de proposer un changement, pour cause de germanisme, j’ai été si embarrassé de trouver une expression qui serrât de plus près la pensée, que je m’en suis toujours rapporté à la reine et que le mot juste, préférable, m’a été envoyé de Roumanie, pendant que je le cherchais vainement ici.

J’ai classé systématiquement les pensées éparses. Je n’ai pas donné toutes les variantes qui se sont offertes à l’imagination de l’auteur ; mais je n’ai rien corrigé, rien changé. C’est le texte original, sincère, authentique, d’une œuvre remarquable à plus d’un titre, que je présente au lecteur français.

Nous n’aimons guère les recueils de pensées en France ; c’est peut-être pour cela que nous en avons beaucoup. Celui-là fléchira le préjugé. On peut le comparer, non seulement aux livres dont j’ai parlé en commençant, mais aux maximes les plus