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Partridge, je dois avouer que je serais complètement surpris et réduit au silence, et que j’attendrais en pleine sécurité l’accomplissement de toutes les autres.



LE SQUIRE BICKERSTAFF DÉMASQUÉ

OU L’IMPOSTEUR ASTROLOGUE CONVAINCU
PAR JOHN PARTRIDGE
Étudiant en médecine et en astrologie[1].

Il est dur, mes chers concitoyens de ces royaumes unis, il est bien dur, pour un homme né dans la Grande-Bretagne, pour un astrologue protestant, pour un partisan de la révolution, pour un défenseur de la liberté et des droits du peuple, de demander en vain justice contre un Français, un papiste, et un prétendu savant, qui veut flétrir ma réputation, m’enterrer inhumainement tout en vie, et priver ma patrie de mes services que j’offre journellement au public dans ma double capacité.

Que le lecteur impartial juge quelles grandes provocations j’ai reçues, et avec quelle répugnance, même pour me défendre, j’entre à présent en lice

  1. Cette pièce étant sur le même sujet, et l’original en étant très-rare, nous avons cru devoir l’ajouter, quoiqu’elle ne soit pas de la même main. Dans l’édition de Dublin, elle est attribuée à N. Rowe, esq., ce qui est une erreur ; car le révérend docteur Yalden, prédicateur de Bridewell, et proche voisin de Partridge, la rédigea pour lui.