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Un gond de la porte de la rue brisé, et les gens forcés de sortir et de rentrer par la porte de derrière.

La porte de la chambre à coucher du Doyen pleine de grandes fentes.

Le garde-manger laissant entrer tant de vent qu’il souffle presque les chandelles.

Le lit du Doyen menaçant chaque nuit de s’effondrer sous lui.

La petite table disjointe et brisée.

Les couloirs ouverts au-dessus de sa tête, par lesquels les chats passent continuellement dans le garde-manger, et accomplissent des vols pour lesquels un d’eux a été jugé, condamné et exécuté par le glaive.

La grande table dans une condition fort chancelante.

Dans toute la maison une seule chaise sur laquelle on puisse s’asseoir, et encore est-elle bien malade.

La cuisine perpétuellement encombrée de sauvages.

Impossible de se procurer le moindre morceau de mouton dans le pays.

Absence de lits, et émeute à ce sujet parmi les domestiques, jusqu’à ce qu’on en ait fait venir de Kells.

Un manque remarquable de tous les ustensiles les plus communs et les plus nécessaires.

Pas un morceau de tourbe par ce temps froid ; et mistress Johnson et le Doyen en personne, avec