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faire une large part à leurs enfantillages et à leurs faiblesses.

Ne pas accorder d’influence, ni même prêter l’oreille, à de bavards coquins de domestiques, ou autres.

Ne pas être trop prodigue d’avis, et n’en donner qu’à ceux qui en demandent.

Prier quelque bon ami de me prévenir de celles de ces résolutions que je viole ou néglige, et en quoi, et me réformer en conséquence.

Ne pas trop parler, surtout de moi.

Ne pas me vanter de ma beauté passée, ni de ma force, ni de ma faveur auprès des dames, etc.

Ne pas écouter les flatteries, ni me figurer que je puis être aimé d’une jeune femme ; et eos qui hæreditatem captant, odisse ac vitare.

Ne pas être tranchant ni entêté dans mes opinions.

Ne pas me donner pour observer toutes ces règles, de crainte que je n’en observe aucune.