tresse la peine de faire ses évacuations dans le lieu qui convient, plutôt que d’exposer ses vilenies aux regards de tous les hommes de la maison.
Laissez un seau d’eau sale avec une mop dedans, une boîte à charbon, une bouteille, un balai, un pot de chambre et autres choses désagréables à voir, soit dans un passage obscur ou sur la partie la plus sombre de l’escalier de derrière, afin qu’on ne les voie pas ; et si les gens se rompent les jambes en marchant dessus, c’est leur faute.
Ne videz jamais les pots de chambre qu’ils ne soient pleins ; si cela arrive le soir, videz-les dans la rue ; si c’est le matin, dans le jardin, car ce serait à n’en pas finir que d’aller une douzaine de fois des mansardes et des chambres d’en haut à l’arrière cour ; mais ne les lavez jamais que dans leur propre liquide : quelle fille aimant la propreté voudrait barboter dans l’urine d’autrui ? Et d’ailleurs, cette sorte d’odeur, ainsi que je l’ai déjà fait observer, est admirable contre les vapeurs, et il y a cent à parier contre un que votre maîtresse en a.
Enlevez les toiles d’araignées avec un balai humide et sale, ce qui fera qu’elles s’y attacheront mieux, et que vous les ferez tomber plus complétement.
Quand vous nettoyez la cheminée du parloir, le matin, jetez les cendres de la veille dans un tamis, et ce qui passera à travers, en le descendant, sablera les chambres et l’escalier.