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chose dans une boutique, et que vous ne vous trouviez pas en fonds à ce moment-là, dépensez l’argent pour vous et prenez la marchandise à crédit. C’est pour l’honneur de votre maison et le vôtre ; car un crédit lui est ouvert, et c’est à votre recommandation.

Quand votre maîtresse vous fait appeler dans sa chambre pour vous donner quelque ordre, ne manquez pas de rester à la porte et de la tenir ouverte, jouant avec la serrure tout le temps qu’elle vous parle, et gardez le bouton dans votre main de peur d’oublier de fermer la porte après vous.

Si votre maître ou maîtresse se trouve une fois dans leur vie vous accuser à tort, vous êtes un heureux domestique ; car vous n’avez plus rien à faire, chaque fois que vous commettrez une faute dans votre service, que de leur rappeler cette fausse accusation et de vous jurer également innocent dans le cas présent.

Quand vous avez envie de quitter votre maître, et si, craignant de l’offenser, vous êtes trop timide pour rompre la glace, le meilleur moyen est de devenir tout d’un coup grossier et impertinent plus qu’à votre ordinaire, jusqu’à ce qu’il juge nécessaire de vous renvoyer ; et quand vous êtes parti, pour vous venger, faites-lui, et à sa femme, auprès de vos camarades qui sont sans place, une réputation telle, qu’aucun ne se hasardera à offrir ses services.

Des dames délicates qui sont sujettes à s’enrhumer, ayant remarqué que les domestiques oublient souvent, en bas, de fermer la porte après eux lorsqu’ils rentrent