Page:Swarth - Octobre en fleur, 1919.djvu/83

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
75
solitude.


Quand j’ai peur de ses yeux moroses
Et mets des roses devant lui,
Son haleine flétrit les roses
Et j’y respire l’ennemi.

Quand je cherche dans le mystère
Du rêve un paradis perdu,
Sa bouche souffle, délétère,
Le cauchemar sur mon front nu.

Quand je veux, ployant comme un saule,
Me délivrer de mon démon,
Je sens tomber sur mon épaule,
Plus lourde encor, sa main de plomb.