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regrets.

XIX.

MÉPRIS.


Si mon cœur pleure encor ne souris pas d’orgueil,
Car ce n’est pas toi que je pleure.
C’est de mon propre amour que je porte le deuil,
Car ton amour ne fut qu’un leurre.

Tu m’as prise et brisée, amer et violent,
Comme un jouet qu’un enfant casse.
Et j’ai souffert comme une esclave au cœur tremblant
Qui s’en va, dédaignée et lasse.

Et j’ai longtemps encore aimé le souvenir
De nos heures d’amour lointaines.
Car l’avenir muré m’y faisait revenir,
Comme à la fraîcheur des fontaines.

Mais de ces troubles eaux les sanglotants baisers
Se lèvent comme des fantômes
Et mes brûlants désirs, encore inapaisés,
Ne savent où cueillir les baumes.