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rêves d’automne.


Répands tes larmes comme un baume,
Cher, sur mes pieds meurtris et las
Et chasse le cruel fantôme
De ma vie où tu n’étais pas.

Du fond des bois la lune émerge.
Ô bien-aimé ! ne pleurons pas.
Je t’aimerai comme une vierge,

Sous l’aubépine et les lilas.