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rêves d’automne.


Et la fraîcheur de l’eau dans la vasque de marbre
Et le chant de l’oiseau qui jubile dans l’arbre.

Et peut-être qu’alors, toi qui me vois souffrir,
Dieu puissant, Dieu d’amour, tu voudras bien m’ouvrir.

Tu voudras me donner ce que je n’ose prendre,
L’eau fraîche pour ma soif, le fruit doux, la fleur tendre.

Et je ne sais comment — mais tu peux tout, mon Dieu,
J’espère en toi, mon Père, ô doux Père au ciel bleu !