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adieu, ma bonne amie ; mais, demain, nous serons très bousculés…

— Naturellement… je comprends…

— Ah ! dites donc : vous allez avoir ma fille comme voisine. La cuisinière et la femme de chambre nous plaquent ; c’est une vraie calamité, les bonnes, en ce moment ; alors, ma femme en profite pour fermer la maison, et Colette va demeurer dans votre pension, qui est d’ailleurs plus rapprochée de son École des Chartes. Vous la verrez demain ; elle vous renouvellera mes regrets de n’avoir pas pu vous revoir… Enfin, vous reviendrez peut-être un jour à Paris…

— Oh ! non, je ne crois pas… Adieu, Barral. Bon voyage. »