tignac vient s’asseoir après avoir rendu les derniers devoirs au père Goriot ; là même où Balzac repose aujourd’hui, il s’y demanda plus d’une fois, en songeant aux illustres morts qui dormaient autour de lui, si l’on viendrait aussi un jour saluer sa tombe !
Dans ses jours d’espérance, comme Rastignac, il s’écrie :
« À moi ce monde, que je comprends !… »
Puis il rentre dans sa mansarde,
« Où il fait noir comme dans un four, et où sans moi l’on ne verrait goutte, » ajoute-t-il plaisamment.
Comme son Desplein de la Messe de l’athée, il se plaint que l’huile de sa lampe lui coûte plus cher que son pain ; mais il aime toujours sa mansarde.
« Le temps que j’y passerai sera pour moi une source de doux souvenirs ! Vivre à ma fantaisie, travailler selon mon goût et à ma guise, ne rien faire si je veux, m’endormir sur l’avenir que je fais beau, pensera vous en vous sachant heu-