souffle à travers sa porte et sa fenêtre, comme Tulou dans sa flûte, mais moins agréablement. »
Suivent les réprimandes du maître au serviteur :
« — Moi-même ?…
— Plaît-il, monsieur ?
— Regardez cette toile d’araignée où cette grosse mouche pousse des cris à m’étourdir ? Ces moutons qui se promènent sous le lit, cette poussière sur les vitres qui m’aveugle ?…
Le paresseux regarde et ne bouge pas ! et malgré tous ses défauts, je ne puis me séparer de cet inintelligent Moi-même !… »
Dans sa seconde lettre, il s’excuse de la première, que notre mère avait trouvée fort négligée.
« Dis à maman que je travaille tant, que vous écrire est mon délassement ! Alors, sauf vot’respect et le mien, je vais, comme l’âne de Sancho, par les chemins broutant tout ce que je rencontre. Je ne fais pas de brouillon ( fi donc ! le cœur ne connaît pas les brouillons). Si je ne ponctue pas, si je ne me relis pas, c’est pour que vous me relisiez