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ront dans chacun de ces objets. Ce n’eſt pas que je veuille dire que le degré de beauté ſoit préciſément, en raiſon compoſée, de l’unité & de la variété du tout. L’une & l’autre de ces deux qualités concourent enſemble à former la beauté d’un objet, mais elles n’y concourent pas également. Il me ſemble que la variété contribue plus au beau, que l’unité. De ſorte que, ſi l’on ſe ſert des nombres pour exprimer les degrés de perfection qu’on aura obſervés dans l’unité & dans la variété du tout, il faudra dire que le degré de beauté qui en réſulte, eſt en raiſon compoſée des nombres ſimples par rapport à l’uni-