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fois, comme dans un miroir polyèdre. Mais ſi chaque perſonnage avait ſa manière & ſon attitude propre, ſi chacun montrait la frayeur par des geſtes un maintien particuliers, alors la pièce ſerait belle, on y verrait la même choſe d’une infinité de manières différentes.
Nous pouvons donc aſſurer que l’eſſence du beau, dans les objets qui frappent les ſens, eſt la variété réduite à l’unité ; & nous ſavons diſtinctement ce qu’il faut pour que l’unité & la variété ſoient parfaites. Ainſi les degrés de beauté de deux objets de même eſpèce ſeront en raiſon compoſée des degrés d’unité & de variété qui régne-