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être excité immédiatement que par des objets qui renferment une multitude d’idées, tellement liées, que l’âme puiſſe prévoir qu’elle y trouvera de quoi contenter ſon goût primitif ; que tout objet qui n’offre point d’exercice à la faculté intellectuelle de l’âme, lui doit être entièrement indifférent ; enfin, qu’un objet qui eſt tel que l’âme ne puiſſe développer ce qu’il renferme de varié, ou qui, de quelque manière que ce ſoit, met obſtacle à l’empreſſement qu’elle a pour la production des idées, ne peut que lui être déſagréable.

Tout objet donc qui doit affecter l’âme, ſoit agréablement, ſoit déſagréablement, ne peut