Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/41

Cette page n’a pas encore été corrigée

ſtants. Il n’y a rien au monde de plus attachant, que l’étude des ſciences ſpéculatives & ſurtout des mathématiques, qui fourniſſent à l’eſprit les plus belles occaſions de s’exercer, & où la force de l’âme ſe déploie avec le plus d’avantage. L’ardeur d’un jeune homme vif & pénétrant, qui s’applique à ces ſciences, ſurpaſſe toutes les autres paſſions. On a vu des gens renoncer avec joie à tout ce que les ſens unis à l’imagination offrent de plus délicieux, pour s’adonner entièrement à des occupations d’où il ne peut naître qu’un plaiſir purement intellectuel . La vi-