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liers. Mais ſachant que les maux ſont en général indiſpenſables, nous devons nous repoſer entièrement ſur la bonté infinie de l’Etre ſuprême de ce qui en regarde la diſpenſation particulière. L’expérience ne nous montre de notre état que le commencement, une partie infiniment petite. Car qu’eſt-ce qu’un ſiècle comparé à l’éternité ? ſi par les cris d’un enfant nouveau né on voulait augurer que toute ſa vie ſera un ſujet continuel de plaintes & de gémiſſements, ce ſerait une cojectire très déraiſonnable. La vie préſente de l’homme n’eſt que le premier inſtant de ſon exiſtence, qui très certainement ne peut pas être