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Il me paraît donc aſſez clair par tout ce que je viens de dire, qu’il n’eſt pas poſſible qu’un Etre fini puiſſe être exempté des peines qui viennent de la contrariété de ſes inclinations & de ſes déſirs avec les événements du monde.

Cette formule peut encore s’appliquer aiſément à une autre ſource de peines, qui eſt la contrariété des ſentiments, des actions, & en général du caractère moral d’un Etre intelligent avec les lois éternelles de l’ordre moral, qui fait le caractère moral du monde. Un Etre intelligent, en entrant dans le monde, ne peut en connaître le caractère qu’après une lon-