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coup, c’eſt-à-dire, ſans ſucceſſion, ce qu’il peut devenir par le progrès de ſa perfectibilité ; argument qui n’a été touché, que je ſache, par aucun Philoſophe, & qui, s’il eſt bien manié, doit achever de détruire entièrement tous les doutes contre la bonté ſouveraine de Dieu, & contre la perfection du monde. Car Dieu ne pouvant pas changer l’eſſence des choſes, il ne pouvait forcer l’impoſſibilité eſſentielle du bonheur parfait des Etres finis.

J’avoue qu’il ne me paraît pas facile d’en tirer une preuve démonſtrative de la nature des Etres finis. Toutefois il me ſemble qu’on en peut aſſez dire