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bles produites par les cauſes externes, il faudrait 1°. Qu’il n’y eût point de difformité, ni d’imperfection, ſoit phyſique, ſoit morale, dans les objets qui ſe préſentent à leurs ſens, ou bien qu’ils fuſſent hors d’état d’en être affectés ; 2°. Que tous leurs déſirs, leurs vues, & leurs projets, fuſſent dans un accord parfait avec les événements du monde ; ou, que s’il y avait de la contrariété, ils fuſſent tellement faits qu’ils ne s’en aperçuſſent pas.

Ces conditions, auſſi bien que celles dont j’ai parlé plus haut, pourraient être compriſes ſous une ſeule, ſavoir, que les Etres intelligents fuſſent d’une inſenſi-