Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/280

Cette page n’a pas encore été corrigée

d’eſprit pour réuſſir dans toutes leurs recherches ; 2°. Qu’ils fuſſent garantis de toute erreur dans leurs jugements, ou qu’ils ne fuſſent jamais en état de s’aperçevoir de leur erreurs ; 3°. Qu’ils euſſent une droiture qui les garantît infailliblement de tout ſentiment & de toute action contraire aux lois immuables de l’ordre & de la beauté moral, ou bien une telle ſtupidité qu’ils fuſſent hors d’état de comparer leurs actions, leurs ſentiments avec les lois. Il eſt évident qu’à moins que toutes ces conditions ne ſoient exactement remplies, l’Etre intelligent ne ſaurait être à l’abri des peines dont les cauſes ſont en lui-