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de la nature même. L’eſſence d’un Etre penſant ne pouvant être que cette force active qui eſt la ſource de tout plaiſir, il eſt impoſſible qu’il exiſte aucune Etre intelligent qui n’ait en ſoi-même les reſſorts qui produiſent la vertu ; car la vertu ne peut être que l’habitude d’avancer ſon bonheur & celui des Etres intelligents. Or le déſir d’avancer ce double bonheur étant une ſuite néceſſaire de la nature non ſeulement de l’âme, mais de toute intelligence, la vertu eſt la même, non ſeulement dans tout le genre humain, mais dans tout le vaſte règne des Etres ſpirituels. Ceux qui s’élèvent dans leurs méditations familières juſ-