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poſée aux emportements & aux déſirs violents. Ces deux affections produiſent le ſentiment déſagréable, parce qu’elles portent l’eſprit à s’attacher fortement au développement de ces idées impoſſibles ou très difficiles à développer. Car quand on déſire une choſe impoſſible par les circonſtances, on cherche à développer une idée alors impoſſible. La modération fait plier l’eſprit devant ces difficultés ou devant l’impoſſibilité, & lui laiſſe la liberté de s’attacher à d’autres objets moins difficiles. Elle rend donc à l’âme la liberté de ſon action, & par cela même elle doit exciter le ſentiment agréable.