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néceſſaires pour faire travailler ſon eſprit ſur tous ces objets intéreſſants qu’il voit ; le produire dans le monde pour lui en fournir d’autres que ſa ſolitude ne lui offre pas ; en un mot tout ce qu’on peut entreprendre pour rendre cet homme-là plus heureux, c’eſt de lui fournir les idées qui lui manquent. Voilà le premier moyen de perfectionner l’action naturelle de l’âme, dont j’ai parlé.

J’ai remarqué que le ſecond moyen conſiſtait à ôter les obſtacles qui empêchent l’action libre de l’âme, ſans laquelle aucun ſentiment agréable n’eſt poſſible. Je ſuppoſe pour accommoder cela aux notions commu-