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de celui qui en eſt l’objet. le bonheur, ſelon la notion commune, eſt un état duquel naturellement il naît incomparablement plus d’agrément & de plaiſir que de peine. L’objet moral en tendant au bonheur, aura donc la propriété de rendre l’homme plus ſuſceptible de plaiſir.

La nature & l’origine du plaiſir, telles que je les ai expliquées dans la première Partie, nous mettent en état d’expliquer plus diſtinctement la nature de l’objet moral ; & nous pouvons aſſurer qu’il tend à perfectionner, & à faciliter cette action naturelle de l’âme, qui eſt la véritable ſource de tout ſentiment agréable.