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On voit bien que dans ces circonſtances la ſenſation doit être exceſſivement grande. L’âme ſe ſent alors attaquée par une infinité d’endroits ; elle ne ſait de quel côté elle doit préférablement tourner ſon attention. ſi la ſenſation eſt agréable en elle-même & ſi elle n’excède pas dans ces circonſtances un certain degré de force, elle cauſe l’état le plus délicieux de l’âme. Je ne ſais s’il y a aucune langue qui exprime auſſi bien cet état que la langue Allemande, qui le déſigne par le mot bolde we-