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ſation ſimple, comme par exemple un ton, ne touche dans l’oreille, qu’un ſeul nerf. J’ai remarqué que l’agrément que l’âme en a, eſt analogue à celui que l’eſprit reçoit par la conſidération d’une ligne droite. Mais une ſenſation eſt plus vive qu’une ſimple idée. ſuppoſons que les forces d’agrément dans ces deux cas ſoient comme 1 à m, c’eſt-à-dire que l’unité exprime la vivacité de l’agrément que cauſe la ligne droite, & que m exprime la vivacité de la ſenſation d’un ton reçu par un ſeul nerf ; on conviendra que m eſt déjà beaucoup plus grand que 1. Maintenant au lieu d’un nerf qui porte cette ſenſation dans l’â-