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quefois à l’homme la connaiſſance de ſoi-même. Les remarques ſuivantes ſerviront à lever ces difficultés.

J’ai déjà fait obſerver, ci-deſſus, pourquoi les ſenſations ſont plus fortes ou plus vives que les idées intellectuelles ; outre cette raiſon générale, j’en trouve encore deux particulières. La première eſt que les ſenſations, celles mêmes que j’ai appelées ſimples, nous viennent toujours par pluſieurs endroits à la fois. Je m’explique : il y a toujours un grand nombre de nerfs touchés en même temps, ce qui doit augmenter la force de la ſenſation en raiſon de la multitude des nerfs. ſuppoſons qu’une ſen-