Cette page n’a pas encore été corrigée
dans le même rapport qu’il y a entre la groſſièreté du ſens de l’attouchement & de celui de l’ouïe.
Outre l’uniformité, nous pouvons encore diſtinguer dans ces ſenſations, la célérité de la ſucceſſion qui ſemble auſſi contribuer à nous rendre la ſenſation plus ou moins agréable. Il me ſemble que l’âme doit préferer une ſucceſſion plus rapide à une autre qui le ſerait moins, parce que ſon activité naturelle y trouve mieux ſon compte en ce qu’elle eſt plus vivement exercée, exercice d’où naît tout agrément. De cette manière il me ſemble que nous devons préférer un ton aigu à un ton bas,