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qu’elles ſont régulières. Il eſt vrai que l’âme ne ſent que confuſément cette ſucceſſion régulière, mais ſelon notre premier principe elle la ſent néceſſairement, & il eſt impoſſible que deux ſucceſſions différentes produiſent la même ſenſation. Une ſucceſſion uniforme ayant de la beauté, comme on l’a vu par les principes établis dans la ſeconde Partie de ces recherches, il faut que l’âme ſente cette beauté quoique confuſément, & par conſéquent, elle ne peut qu’exciter un ſentiment agréable. Cet agrément, à la vérité, ne peut être grand, vu qu’il n’y a point de variété, & que la variété fait l’âme du beau. Il me ſem-