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à d’autres nerfs, & ſe diſtribue par une grande partie du corps, ou par le ſyſtème entier des nerfs. Alors l’âme ſent une infinité de coups à la fois, & ſe voir, pour ainſi dire, fortement attaquée par une infinité d’endroits d’où naît une confuſion qui eſt fort déſagrable ſi elle eſt bien forte. Il me ſemble qu’on peut expliquer par cette raiſon le déſagrément qui accompagne toutes les ſenſations trop fortes, & celles mêmes qui d’ailleurs ſont agréables. On ſait que toute ſenſation véhémente a quelque choſe de déſagréable.

Cela me conduit à une autre remarque qui me paraît fort importante, parce qu’elle rend rai-