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prétendre ni adopter, ni rejeter aucun de ces ſyſtèmes inventés pour expliquer l’union de l’âme avec le corps.

Cela ſuppoſé, il faut chercher dans les impreſſions que les ſens reçoivent la cauſe, ou ſi l’on veut l’analogie, ou l’occaſion des ſenſations de l’âme. Je dis donc que toute ſenſation eſt cauſée par quelque mouvement des nerfs du corps, & je poſe pour principe : que l’âme n’a point de ſenſation, ſans un mouvement analogue dans les nerfs ſenſibles. & pour ne rien laiſſer d’obſcur ſur ce principe, je m’explique ſur ce terme d’analogue. Ce terme ſignifie donc, 1°. que la vivacité, ou la force de la ſenſa-