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court généralement, quand même il n’y a point d’autre avantage que le plaiſir d’avoir volontairement contribué à l’avancement de l’intérêt général du ſyſtème univerſel.

Plus l’homme connaît ſes facultés, qui ne ſont qu’autant de reſſorts que la nature a mis en lui pour le faire agir, plus il eſt en état de ſes les approprier, pour ainſi dire, & de les tourner à ſon avantage. Quelques Philoſophes ont remarqué que nous ne ſommes libres qu’autant que nous connaiſſons nos facultés, & que nous nous en rendons les maîtres ; ſi nous négligeons de le faire, nous ne différons preſque en rien des brutes.