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gle à laquelle on ne fait pas aſſez d’attention. On veut juger de tout, & de Ià vient cette contrariété de ſentiment en fait de toute ſorte de beauté, qui a donné lieu à la fauſſe opinion, que la beauté & le goût ſont des choſes arbitraires ; de là on va quelquefois juſqu’au ſcepticiſme abſolu, en aſſurant avec autant de hardieſſe que d’ignorance, qu’il n’y a rien de certain dans les connaiſſances humaines. La différence du goût n’a lieu que parmi les ignorants & les ſuperficiels ; comme le ſcepticiſme ne ſéduit que ceux qui ne ſavent pas approfondir Iès règles de la logique.

Cette remarque me conduit