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ſans en profiter ? J’eſpère d’être en état dans la ſuite de ces recherches, de faire voir combien nous gagnerons par une théorie exacte du plaiſir. Voici, en attendant, quelques réflexions qui en feront foi.

Je viens de prouver que l’effet du beau était fondé dans la nature de l’âme, & dans celle des objets ; il s’enſuit, que le rapport qu’a le beau à l’eſprit eſt nécéſſaire, & par conſéquent inaltérable. Il n’y a qu’une ſeule condition requiſe, pour que le beau faſſe ſon effet ; c’eſt qu’il faut le connaître, & pour cela il faut être un peu verſé dans le genre auquel il appartient, parce que ſans cela on n’eſt pas