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mer un tout régulier ; mais l’effet d’une partie eſt détruit par celui d’une autre, elles s’entrechoquent. Voici maintenant les deux raiſons principales qui rendent ces objets déſagréables.

1°. Notre eſprit eſt naturellement porté à développer tout ce qu’il trouve dans un objet. Or le déſordre, dès qu’il règne entre les parties d’un tout, l’empêche de ſuivre ſon penchant, il ſe confond dans ce déſordre ; ſon action eſt arrêtée & ce qui en eſt la cauſe ne peut que lui déplaire, comme je l’ai prouvé plus au long dans la première Partie de ces recherches. A cette première raiſon j’en joins une autre, qui eſt encore plus forte.