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rement, (ſelon les principes établis dans la première Partie) que l’âme en reſſente de l’agrément. Or, chaque beauté renfermant une quantité d’idées particulières, nous préſente une idée confuſe du total, juſqu’à ce que nous ayons trouvé l’unité par laquelle nous pouvons développer la variété ; & alors l’idée totale, qui d’abord n’était que confuſe, devient diſtincte. Il en eſt ici comme avec les images d’optique qu’on rapporte à des miroirs. Elles paraiſſent des figures groteſques ; où l’on ne diſtingue pas le moindre ordre, juſqu’à ce qu’on place le miroir dans le centre  ; alors les pièces éparſes ſe rapprochent